Organisation institutionnelle

L’organisation des compétitions et le développement du cadre institutionnel d’un sport sont intimement liés. Ils sont d’ailleurs souvent la cause de conflits de pouvoir entre les différentes structures associatives, privées ou institutionnelles. Ces conflits sont généralement proportionnels aux enjeux économiques. Ça a été le cas pour le kitesurf en France où la structuration institutionnelle reste relativement complexe. Elle est répartie entre la FFV (Fédération Française de Voile), la FFVL (Fédération Française de Vol Libre et l’Afkite (Association Française de Kite).

En 2002, lorsque le Ministère des Sports reconnait les disciplines de Glisse Aérotractée Nautique (GAN) comme activités sportives, elle en attribue la délégation à la FFVL qui, historiquement, gérait l’ensemble des activités kitesurf, kite terrestre, snowkite, etc. Cependant, en 2017, suite au projet d’intégration du kitesurf aux jeux olympiques, la FFV, représentant la World Sailing en France, reprend la délégation au détriment de la FFVL.

Depuis, dans la pratique, la FFV gère principalement les compétitions du domaine de la délégation, les sportifs de haut niveau et la formation des moniteurs (BPJEPS et DEJEPS). La FFVL continue d’avoir un rôle actif sur le terrain à travers l’agrément des écoles (réseau EFK), le soutien des associations et la défense des sites de pratique. C’est notamment la FFVL qui réunit la majeure partie des licenciés avec en 2020, 7414 licences kitesurf contre 1272 pour la FFV. En parallèle de ces 2 fédérations, un groupe de moniteurs en désaccord avec le fonctionnement de la FFVL, crée le GMK (Groupement des Moniteurs de Kite) en 2009. L’Association professionnelle développe depuis :

  • Une mission de syndicat interprofessionnel à travers le GMK
  • L’animation du réseau d’écoles agréées Pro kite center
  • L’Afkite (Association Française de Kite) principalement visible à travers des prestations d’assurances couvrant les risques de l’activité pour les pratiquants et les professionnels